Bye bye la Pologne !

Chers tous,

Voici une petite carte de la Pologne pour visualiser notre périple polonais dans son ensemble. Deux bonnes semaines et demi à sillonner d’est en ouest puis du sud au nord. Wrocaw – Auschwitz – Cracovie – Varsovie – Gdansk puis direction Lituanie. Dans les grandes lignes.

Voici le récit de la partie la plus au nord. Laissant Varsovie derrière nous, nous prenons la direction du nord. Cap vers la Mer Baltique pour notre dernière semaine en Pologne.

Nous passons une après-midi à Torun. Belle ville fortifiée qui grouille de touristes polonais certainement en week-end. Ville de Copernic et du pain d’épice, nous visitons les musées en lien avec les attractions locales.

Nous logeons au camping de la ville. Nous sommes seuls. Camping option privatisée, une première. L’avantage des vacances hors-saison que nous les profs nous connaissons peu ! Les petits prennent un bain dans les douches du camping que nous transformons rapidement en laverie, sèche-linge et salle de bain. On s’étale. Nous qui vivons dans quelques mètres carré, c’est agréable. Nous nous branchons sur France Inter grâce au wifi pendant le petit déjeuner. Jeanne s’exclame : « J’aime bien, j’ai l’impression d’être à la maison. -Moi aussi ma chérie, c’est pas désagréable ce petit goût de chez nous tiens. »

Continuant notre remontée, nous stoppons à Malbrok. Seule attraction de la ville mais de grande qualité : le plus grand château en briques d’Europe. Nous passons plus de trois heures à le visiter. Les enfants sont passionnés et très enthousiastes. Et pour cause : un audioguide avec gps intégré nous guide à travers les tours, le donjon, le cloitre, et autres recoins et passages du château. Notre visite se transforme en véritable jeu de piste car nous devons trouver la bonne porte, la bonne sortie, le bon escalier. Les filles s’éclatent en écoutant attentivement les informations communiquées. Louise en tête, fonce pour ouvrir les portes et nous guider correctement. Jeanne n’en perd pas une miette. Samuel, qui déteste définitivement être en poussette, marche pendant deux bonnes heures le matin sans ronchonner. L’après-midi, il roupillera en porte-bébé.

Après ce joli cours d’histoire grandeur nature, nous filons jusqu’à Gdansk. Un vrai coup de cœur cette ville du nord qui touche la Mer Baltique. En arrivant à Gdansk, des panneaux indiquent des ferrys pour Helsinki et Stockholm. Amusant. Nous avançons sur la carte ! Louise à Gdansk «  On est vraiment au nord de la Pologne là. » La géographie est plus parlante avec notre voyage. Les filles aiment regarder les cartes, relier les villes traversées, réaliser le chemin parcouru.

On aime particulièrement se perdre dans les cartes avec Baptiste. C’est toujours là que l’aventure commence. Quand la carte se déplie, quand l’itinéraire se précise, quand les noms prennent forme. J’aime cette transition entre le moment de la préparation du voyage où les villes sont posés sans image sur une carte ou un guide puis quand ces mêmes noms se concrétisent sur les panneaux de signalisation, sur la carte, sur l’écran du téléphone avec la puce gps. Le voyage prend vie. Regarder le chemin parcouru reste notre grande fierté. Même si les tours de roues en camion ont moins de mérite qu’en vélo. Spéciale dédicace à Cath et Gwen, nos cyclistes préférées ! Nous étions quand même sacrément jeunes et fous quand nous avons réalisé un tour du monde en tandem il y a déjà 12 ans. Au dire de nos proches nous sommes toujours fous ! Jeunes un peu moins j’avoue. Nous ne sommes pas mécontents du confort même limité et spartiate du camion ! Bref je m’égare.

Gdansk dégage une image différente que les autres villes. Une ville du Nord en somme. Des grandes façades alignées et longilignes. Des murs de briques rouges. Des canaux, des petits ponts piétons.

Un tour dans la grande roue nous offre un joli panorama sur la ville portuaire. Une visite du musée de la culture maritime nous régale tpit l’après-midi : un espace ludique pour les enfants fourmille de jeux, d’expériences et d’attractions bien pensées. Nous faisons naviguer des maquettes de bateaux dans un petit bassin, les enfants se déguisent, jouent, s’éclatent pendant une heure. Nous sommes seuls en prime.

La dégustation de pizzas sur une terrasse au soleil dans le centre de Gdansk en faisant des parties de Uno restera un joli souvenir en famille. Une parenthèse précieuse dans ce voyage qui est une parenthèse à lui seul. Un moment suspendu hors du temps comme on les aime. La notion et la gestion du temps sont tellement différentes en voyage. On sait rarement la date exacte. Les jours de la semaine sont tous équivalents. Tel ou tel jour n’engendre pas un emploi du temps ou une activité particulière. Les horaires de repas et de coucher sont moins exigeants. On regarde peu notre montre. C’est reposant. Nous n’avons jamais de rendez-vous à respecter. Ou rarement. Le prochain sera d’être à l’aéroport de Riga (capitale de la Lettonie) chercher mes parents. Nous ferons attention à être parfaitement à l’heure !

Nous sortons juste de Gdansk pour approcher la mer de près et fouler le sable polonais. Et bivouaquons juste devant la mer Baltique. J’aime bien ce mot bivouaquer. Il respire le voyage, l’aventure, la nature, l’improvisation et la liberté. Un bon résumé de notre épopée.

Alors que je rejoins Jeanne et Louise à une aire de jeux en forme de bateau de pirate sur la plage, je les trouve en pleine tentative de discussion avec deux ados polonaises. Je vois bien que Jeanne oscille entre l’énervement et la frustration. « Tout va bien Jeanne ? -Je comprends rien maman. Viens nous aider à parler en polish ! » Louise assez à l’aise écoute les grandes filles et tente le coup. Les filles arriveront à dire leurs prénoms et leurs âges en anglais. C’est déjà pas si mal. Les ados ont une appli sur leur téléphone qui leur permet de traduire et de prononcer des mots. Intéressant !

On sent que Jeanne grandit. Notamment face à ce sentiment de honte décuplé et omniprésent. Louise, encore les deux pieds dans le monde de l’enfance, alors que Jeanne est à cheval entre l’enfance et adolescence, fonce n’écoutant que ses envies. Elle n’a pas toujours la distance requise selon les codes sociaux. Elle peut se planter devant des gens et les regarder longtemps. Curieuse, observatrice oui mais j’ai remarqué à travers mes lectures sur des vies et des quotidiens d’enfants sourds que la vue devient pour eux un sens qui se décuple. Louise, comme les malentendants en général, ne fait pas que regarder quand elle fixe des gens. Elle écoute avec ses yeux. Elle lit sur les lèvres. Elle a développé ce don si particulier toute seule en grandissant. Louise a dû compenser sa baisse d’audition et a naturellement appris à lire sur les lèvres. Certainement depuis toute petite vu son niveau. Elle parle une langue de plus que nous quasiment. Nous apprenons aussi un peu la langue des signes en famille. À notre retour nous aimerions approfondir cet apprentissage. D’ailleurs nous avons commencé une to do liste d’envies pour le retour. Rentrer de voyage c’est aussi un nouveau départ. Il nous faudra de nouveaux projets pour avancer et ne pas être trop nostalgiques. Allez, chaque chose en son temps.

Avant de mettre le cap sur la Lituanie, nous passons une journée au zoo. Sam a encore marché tout du long (quasi une dizaine de kms quand même). Les enfants ont adoré. Jeanne a photographié tous les animaux du zoo. Une vraie reporter. Jeanne s’inquiète de notre bien-être. Quand on a proposé d’aller au zoo elle s’est écriée : « Mais c’est encore une activité pour enfants, vous en avez pas marre les parents ? ».

Un matin, nous avons eu grandement honte. Sam hurlait sous la douche, comme souvent. Mais particulièrement fort ce matin-là. Des personnes toquant à la porte s’inquiétaient de savoir si tout allait bien :
« Everything is ok ?
-Yes, it’s just my son who doesn’t like the shower.
-Are you sure ?
-Yes. »
On ne martyrise pas notre enfant, merci de votre bienveillance. Vu leur tête ils doutaient un peu de mes propos. Pour une fois qu’on avait un contact avec des polonais c’était pas fou fou comme échange. J’ai vraiment eu l’impression qu’ils doutaient de l’épanouissement de cet enfant hurlant à la mort dans une famille de dingues !

Samuel, une fois calmé, s’inquiètera ce jour-là pour sa grande sœur toujours réchauffée : « gants Jeanne ? » voyant Jeanne étant la seule sans ses gants par un matin de grand soleil mais de froid saisissant. Les petits sont attentifs les uns aux autres. C’est un vrai plaisir de parents de les voir grandir ensemble. Au parc, ils peuvent jouer des heures. C’est leur moment, leur espace de liberté, leur défouloir. Leurs parents transformés en glaçons sont pourtant obligés de les arracher au toboggan à la
nuit tombée. Sauf quand idéalement les jeux sont visibles depuis les fenêtres du camion et que nous pouvons les surveiller au chaud.

Les filles sont vraiment entrer dans le voyage. Elles voient loin. Elles ont pris la mesure du voyage. Louise voyant le niveau de la boîte à thé baisser « Mais vous allez jamais avoir assez pour six mois ! » Et certains réflexes de camping-caristes naissent. Jeanne nous voyant nous garer dans une rue. « On va quand même pas dormir là ? Le camion penche beaucoup trop ! » Bon réflexe ma jaja mais il est 10h, non on ne va pas dormir ici ! Hé oui, nous avons même un niveau à bulles dans le camion. Vous aimeriez dormir la tête en bas ? Le moment de garer le camion pour la nuit est toujours un vrai cérémonial. Les cales sont souvent de sortie pour ajuster l’équilibre du camion.

Je dois vous raconter ma virée au supermarché. Au Leclerc précisément. Le premier croisé sur notre route. C’est notre dernier gros ravitaillement en Pologne avant les Pays Baltes. On avise l’enseigne (à côté de celle du Décathlon, pas très dépaysant tout ça !) et pendant que Baptiste se lance dans une opération à la laverie automatique, je file avec mon caddie. Je suis comme une dingue. Imaginez, depuis un mois on bricole des repas en fonction de ce qu’on trouve et non pas de ce dont on a envie ! Et me voici devant des rayons gigantesques à perte de vue. Avec de nombreux produits français et tellement de choix ! Je parcours tous les rayons un à un. Je pioche tout ce qui me fait envie et tout ce qui peut ravir ma tribu. Nutella, laitages variés (des yaourts Malo !), des poissons panés, des cordons bleus, et surtout surtout de la raclette !! Version à la poêle, impeccable. Je n’ai qu’une seule peur : les courses vont-elles tenir dans le camion !? Baptiste rit en me voyant arriver avec mon caddie débordant. La carte bleue a bien chauffée, mais une fois n’est pas coutume. Et excepté pour le beurre où j’ai hésité pour le beurre salé (mais bonne pioche !), beaucoup de produits étaient écrits en français. Très reposant.

Avant la frontière on a perdu les lunettes de Jeanne … dans le camion. Si, si c’est possible. Un mystère. Pas encore résolu. Nous avons retourné, vidé, fouillé le camion dans tous les sens. Pas la moindre trace des lunettes de notre intello. Mes parents vont sûrement apporter une nouvelle paire en passant chez notre opticien. Opération en cours.

En roulant, chacun a maintenant ses habitudes. Baptiste a les yeux rivés sur la route, les mains tenant fermement le volant car les coups de vent sont fréquents. Quand je suis à l’avant on papote, on écoute de la musique. On parle itinéraire, kilométrages, lieu du bivouac du soir, liste des courses, nouvelles reçues par messages. On fait des plans pour notre retour. On pense aux gens qu’on aime et qui nous manque. Et si on achetait une maison ? Un jardin quand même ce serait top. On réalise notre chance. Il faut se le redire parfois. Pour mieux réaliser, mieux savourer. J’écris, je lis. Beaucoup. Souvent. C’est notre moment d’à peu près pause. Selon l’humeur du trio. Selon leurs occupations, leurs disputes (disons relativement moins fréquentes). J’oscille entre les enfants selon leurs envies, leurs besoins, leurs fatigues. C’est un moment où je peux les chouchouter individuellement. J’aime bien, et eux aussi. Sam sait bien me réclamer « Maman à côté ! » Calé dans son gros siège auto, il joue beaucoup aux voitures et râle après chaque virage violent car elles ne sont plus correctement alignées. Louise et Jeanne travaillent de temps à autre en roulant. Assises à côté, elles sont concentrées et appliquées. Je ne suis pas loin pour expliquer une consigne, un point de la leçon ou corriger ensemble les exercices réalisés. On essaye de les laisser travailler en autonomie car à notre retour elles retrouveront un maître ou une maîtresse pour 25-30 ! Et n’auront plus de cours particuliers comme actuellement.

Parfois je m’échappe de la route, du voyage, de la famille et me plonge dans un bouquin. Je viens de finir un ouvrage acheté à Auschwitz : « Sonderkommando. » L’horreur des camps nazis à travers le récit bouleversant d’un survivant d’Auschwitz qui a travaillé plusieurs mois au cœur des chambres à gaz comme sonderkommando : un commando spécial en charge de vider les corps des chambres à gaz et de les emmener au crématoire. Je vais me calmer sur le sujet car j’en ai fait plusieurs cauchemars. C’est bouleversant et passionnant à la fois. J’ai vu passer un article qui racontait que certains visiteurs des camps d’Auschwitz avaient manqué de tenue et de respect en prenant des photos déplacées sur le site de Birkenau. Ils ont été rappelé à l’ordre via leur compte Instagram. Par « Vous êtes sur le site où plus d’un million de personnes ont été tuées. » Je me suis justement dit quand nous étions sur les lieux que je trouvais les gens respectueux et que peu de personnes prenaient des photos finalement. J’étais presque gênée avec mon appareil en bandoulière. Vous aurez compris que Auschwitz restera notre visite la plus marquante de la Pologne.

Nous avons passé la frontière aujourd’hui, nous voici en Lituanie pour notre troisième pays. Un passage de frontière est toujours un moment particulier, presque émouvant. On laisse un pays, des coutumes, des découvertes derrière nous. Heureusement en quelques secondes nous voilà plongés dans un nouveau décor. C’est le bonheur du voyage au long cours. Un pays chasse l’autre. Un pays prend le relais sur un autre. Nous nous lançons à cœur perdu dans un nouveau territoire. Nous entrons pour un petit mois dans les pays baltes. Curieux, impatients les yeux grands ouverts sur cette nouvelle partie de l’Europe.

Je pense souvent à d’autres frontières traversées les années précédentes. J’ai des images de files de camions, de guichets avec douaniers méticuleux, d’heures d’attentes, de moments d’angoisses (Va t’on nous laisser passer?). Bon bah l’Europe est nettement moins dépaysant à ce niveau. Bonjour/Aurevoir. C’est sans transition. On ralentit à peine. Juste le temps de photographier le panneau d’entrée. Les filles sont toujours toutes excitées de passer une frontière. Je comprends. Nous aussi. « Adieu la Po-po ! Bonjour la Li-li. » Oui elles ont vraiment crié ça. C’est parti !!

À bientôt. Prenez soin de vous.
Merci de nous suivre, merci pour vos attentions et votre présence même à distance.

JuBaJaLouSam

Ps : un bonjour spécial à la bande des collègues d’Aubrac (oui Marjo toi aussi !) et un bonjour particulier aux collègues de Rousseau.

17 COMMENTS
  1. Coucou jeanne c’est clémentine

    J’espère que tu profites bien de ton voyage ça a l’air d’être très bien, les paysages sont manifiques et les villes aussi.
    J’aimerais bien être avec toi pour vivre toutes ces aventures.
    Est ce que tu aimes la vie dans le camion qu’est ce que tu as préféré depuis le début de ton voyage ? Est-ce que il y a des choses qui te manquent ?
    Je pense baucoup à toi bisous Clémentine. 😙😀

    • Salut Clémentine,

      J’espère que tu vas bien.Voici les réponse à tes questions : oui j’aime la vie dans le camion. On a pas de devoirs. On vit tous dans la même pièce. J’ai beaucoup de temps pour lire et faire des jeux. Ce que j’ai préféré depuis le début du voyage c’était la piscine. c’était trop bien y avait 3 toboggans. Ce qui me manque c’est l’école, mes copines et là maison.
      Fais des bisous à tes parents et à ton petit frère de ma part.
      Gros 😘
      Jeanne

      juju 5 ans ago Reply
  2. Ici c’est la famille Zalapi Sergent
    On a regardé vos photos. Max serait très content d’être avec vous. Il aurait aimé aller à la piscine. biz
    signé Max et la famille

    Max 5 ans ago Reply
    • Salut Max,

      Je suis contente que tu suives mon voyage avec tes parents. On
      Vient d’arriver en Lituanie. On a joué sur la plage cette après-midi et on a fait du cerf-volant. On travaille pas beaucoup mais quand même un peu. Si tu veux je t’enverrai une carte postale.
      On est monté dans une grande roue 🎡 j’ai adoré!
      Peut être à cet été à l’ancre bleue ⚓️ 🌊
      Gros bisous 😘
      Ta cousine Jeanne

      juju 5 ans ago Reply
  3. Le compte à rebours commence… je lis le guide des pays baltes en notant ce qu’il ne faut pas rater avec des kids! Je regarde aussi la météo et le climat du mois d’avril. Question conversation avec les locaux, cela risque d’etre sommaire car les trois langues sont très difficiles à maîtriser (dixit mon guide)…
    Salut = tere en estonien, sveikas en lituanien & sveiki en letton.
    Des bisettes à partager

    Maé 5 ans ago Reply
    • On compte les jours!! Hâte hâte hâte! Bisous maman

      juju 5 ans ago Reply
  4. Mais ça ne serait pas la Cité des enfants de la Villette version Polonaise?! trop bien!
    Prochaine lecture conseillée pour changer de style « Les chiens de Riga » d’Henning Mankell 🙂
    Bises à vous cinq!
    (tuas vu je fais un effort pour laisser un commentaire!)

    Marjojo 5 ans ago Reply
    • Mais bravo pour ton premier commentaire Marjo! Et merci pour le conseil lecture. Je note. Allez tcho.

      juju 5 ans ago Reply
  5. C’est vraiment chouette de découvrir le monde à travers vos yeux.
    Bisous la tribu.

    Cha 5 ans ago Reply
    • Tant mieux ! On voyage pour partager!! Bisous miss

      juju 5 ans ago Reply
  6. Ce que j’aime dans votre voyage, c’est que les parents semblent autant s’amuser que les enfants (preuve à l’appui de Julie téléguidant un bateau et Baptiste « barrant » un bateau sur écran !!
    Merci de nous faire voyager à travers ces paysages et anecdotes…
    Petite question : comment vous réussissez à choisir que quelques photos à chaque message… j’ai jamais réussi !
    Bises à vous 5

    Claire AMELINE 5 ans ago Reply
    • Nous sommes restés de grands enfants! C’est pas tjs facile de trier les photos mais on les sélectionne régulièrement à chaud c’est plus facile. Bises

      juju 5 ans ago Reply
  7. Bonjour
    J’aimerai que vous revenais pour nous faire classe maître c’est mieux avec vous
    Bisous

    Laurent 5 ans ago Reply
    • Je n’ai pas prévu de revenir faire classe avant septembre … mais je pense bien à toi.
      Bisous

      tiste 5 ans ago Reply
  8. Toujours un grand plaisir de lire ces articles. Nous voyageons un peu à travers tes récits Julie. Vous avez l air de vous éclater ! Je l ai souvent dit mais les apprentissages sont bien meilleurs à l extérieur ! A très vite sur ce blog. Gros bisous à vous 5!

    Steph

    Stéphanie 5 ans ago Reply
    • Merci steph! C’est vrai que l’ecole en extérieur c’est le top! Et oui on s’eclate pas mal!
      Bises à vous 4

      juju 5 ans ago Reply
  9. C’est vraiment super beau!! Merci de nous faire voyager avec vous ça nous permet de faire notre transition plus facilement, et on comprend bien ces pensées du retour tout en se disant que c’est bien car il nous reste encore plein de temps !!!
    Les kilomètres qui défilent à vélo ou en camion c’est toujours top, c’est ça le voyage !!
    Gros bisous à tous, vous nous manquez !

    cathetgwen 5 ans ago Reply

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