Bonjour à tous,
Les Pays Baltes ouvrent un nouveau chapitre de notre voyage. Lituanie, Lettonie, Estonie. Trois petits pays que chacun peine à placer dans le bon ordre sur la carte. Ou à placer tout court ! Sans compter leur associer correctement leurs capitales. Vilnius au sud pour la Lituanie. Riga pour la Lettonie coincée au milieu, qui donne son nom au golfe de Riga. Tallin tout au nord pour l’Estonie, le long de la mer Baltique.
Nous démarrons réellement la Lituanie sur la côte de Courlande. Avant nous traversons simplement quelques villes rapidement car elles ne présentent pas d’intérêt touristique majeur. Elles nous sont utiles pour une plongée en douceur dans ce nouveau pays. Et simplement pour dormir après des kilomètres avalés et aller à la laverie automatique ! Pas passionnant mais nécessaire de temps à autre. Tous les 10-15 jours en moyenne.
Un joli moment suspendu hors du temps démarre donc l’aventure dans les Pays Baltes : un goûter et une fin d’après-midi sur la plage au nord de Klaipeva. Cerf-volant, châteaux de sable, foot, sauts dans les dunes. La belle insouciance de l’enfance. Les enfants sont heureux. Les parents légèrement gelés mais heureux de les voir heureux. Nous nous réveillons le lendemain avec le doux roulis des vagues. J’aime. On aime.
Nos premiers contacts avec les lituaniens ne sont pas très chaleureux. Voir glacial. Peu bavards, peu souriants,peu avenants. Notre passage en Lituanie fût cependant furtif. Pas de généralités précipitées. Nous y retournerons certainement avec mes parents pour visiter Vilinius, la capitale. Attendons de voir. Et d’en savoir plus.
Isthme de Courlande. Nom mystérieux qui parle géographie. Cette étroite bande de terre d’une cinquantaine de kms (côté lituanien) détachée du continent se partage entre la Lituanie et la Russie. Lagune de Courlande à l’est, Mer Baltique à l’ouest. À peine arrivés au port de Klaipeda, nous embarquons sur un bateau pour faire la traversée de quelques minutes. Dans la foulée, nous sommes sur une plage déserte pour un pique-nique parfait. Sans transition, nous avons quitté la ville, le supermarché où nous nous sommes ravitaillés, les distributeurs de billets (nous voilà repassés à l’euro), et ce tourbillon de circulation, de feux, de klaxonne (facilement utilisé ici). Nous sommes arrivés dans un calme total très appréciable. Notre premier mois de voyage a été très (trop?) urbain. Il nous faut du vert. Des forêts, des clairières, des petits chemins de terre, des bâtons, des pierres, le chant des oiseaux. Il nous faut du bleu. La plage, le sable, le sel, le vent, les vagues, les ports, les bateaux, les phares. Le soleil se pointe à notre descente sur les dunes de la plage. Les enfants jouent sur ce terrain de jeux inépuisable qui domine tous les autres. Au loin des pêcheurs entrent dans l’eau avec leurs épuisettes géantes et leurs salopettes-cuissardes. J’aime regarder les enfants profiter et ne pas se retourner vers nous. Ils oublient le temps, le froid, le vent. Ils nous oublient un court instant. Ils grandissent. J’aime ces scènes de vie. Bientôt ils ne seront plus nos touts petits, ils seront grands et voleront de leurs propres ailes. Peut-être loin de nous. Peut-être voyageurs ou curieux du monde à leur tour. Carpe diem. La vie est belle. Il faut se le dire, se le redire. Souvent, toujours.
Ce petit coin au dessin si particulier sur la carte est désert à cette saison. Pas un chat. Un paradis rien que pour nous. Un peu décontenancés au début par les premières attractions touristiques toutes fermées à cette saison, nous passons finalement une délicieuse première journée.
Nous nous baladons en forêt à travers de drôles de sculptures en bois dont certaines sont effrayantes mais d’autres amusantes car de vrais jeux !
Puis nous sortons furtivement de la route principale (et unique) et montons un vieil escalier branlant en bois verdi par le temps. Nous accédons à un point de vue sur une réserve de cormorans et de hérons. À la lumière tombante de fin de journée, la vue est superbe.
Nous finissons en beauté avec la réserve de Nigula. J’avais lu quelques lignes à son sujet dans le
guide mais sans y prêter plus d’attention car il n’y avait pas de superlatifs particuliers pour la décrire. Nous avisons au loin des dunes rosées par le soleil couchant et stoppons in extremis en faisant même une marche arrière à fond ! Jeanne a eu sa dose de grand air pour la journée. Une fois n’est pas coutume, elle préfère rester bouquiner. Je n’aime pas la savoir seule mais je respecte sa fatigue de fin de journée et son envie d’avoir un moment seule. Je réalise les années qui passent et son autonomie grandissante. Jeanne n’a jamais été inquiète de rester seule. Pas peur du noir, pas peur de l’eau, pas peur du loup, pas peur des monstres et autres quand elle était petite. Peur de rien ou pas grand chose. Ah si, le dentiste et les piqûres. Si on peut éviter pendant le voyage ce serait aussi bien. À part un petit épisode fiévreux de Samuel, nous ne comptabilisons aucun bobo pour le moment.
Nous voici donc partis à quatre. Louise, qui court ou sautille plus qu’elle ne marche, toujours intrépide et enthousiaste, fonce devant. Samuel me tient fermement la main. Il n’est pas très réchauffé. Moi non plus. Il est sympa car il dormait et on l’a réveillé pour la balade. Baptiste joue avec son drone. Le lieu s’y prête. Nous serpentons à travers les dunes sur un chemin de planches ondulant. Le paysage est sublime. Ces dunes grises et vertes sont légèrement recouvertes de végétation. Le site est protégé, interdiction de marcher sur les dunes hormis le tracé emprunté. On arrive à un point où les planches au sol disparaissent. Place au sable. Les pieds s’enfoncent, l’effort est doublé. Samuel commence à peiner. Il me tend les bras. Je l’attrape. Encore quelques dunes à franchir puis la mer se distingue. Côté lagune de Courlande. Dans notre dos la mer Baltique s’étend à perte de vue. Toute la mesure de l’isthme se prend ici et maintenant. De nombreuses photos emmagasinées, nous redescendons au camion. Je me fais du souci pour Jeanne. Baptiste et Louise foncent devant. Je ferme la marche avec mon petit gars. « Ai froid maman. -Viens sur mes épaules mon Sam. » Et nous voilà dévalant les dunes en courant, en rigolant, et en espérant ne pas tomber ! Belle journée.
Le lendemain la météo nous joue des tours. Alors que les filles sont en pleine session d’école, calculs pour Louise et opérations pour Jeanne et que Samuel joue avec ses animaux, la neige tombe subitement. Sans prévenir. De légers flocons tombent tout d’abord puis la neige finit pas tenir et tapisser l’herbe où nous avons dormi d’un fine couche blanche. Elle ne tiendra pas. Les filles sont déçues car n’ont pas eu le temps de faire un bonhomme de neige. Les parents sont rassurés, nous allons rouler plus facilement.
Nida, joli village de pêcheurs préservé par les années, à la pointe sud, clôt notre aventure sur l’isthme. La dune la plus haute de l’isthme est recommandée dans les incontournables du guide. Justifiée. De toute beauté. La mer de tous les côtés. Des dunes à perte de vue. Nous voilà tous les cinq contemplant ce paysage lunaire et sauvage. Une belle promenade à travers une forêt de pains nous a permis d’y accéder par un sentier sableux et grimpant. Louise prend gentiment mon sac et a des vraies allures de randonneuse son grand bâton de bois à la main. Je hisse Samuel sur mon dos. Il a marché un peu au début en trainant des pieds, en tendant les bras et en ramassant des pommes de pin à chaque pas. Vitesse d’escargot quoi. Harnaché en porte-bébé, il pose sa tête sur mes épaules (j’adore cette sensation de le sentir se bercer au rythme de mes pas) et somnole. Jeanne marche d’un bon pas devant. Impatiente de gravir la dune. Le soleil rayonne. La neige de ce matin a tenu quelques heures. À peine. On sent une météo variant au rythme des marées. La descente de la dune est grisante. Les filles dévalent le chemin de planches qui ondule dans la forêt pressées de rentrer au camion. À l’abri du froid et du vent.
Ces deux journées en pleine nature furent un vrai retour à la terre. Apaisant et ressourçant. Pas de bruit, pas de monde, pas de dépense. Des plaisirs simples et précieux. Jouer sur la plage, courir dans les dunes. Prendre le bac pour la traversée. Dormir au milieu de rien. Observer les oiseaux. Photographier des paysages. Découvrir les maisons de pêcheurs qui ont des airs de Scandinavie. Se promener en forêt. Regarder la neige tomber. Ramasser des grêlons, des pommes de pin, des bâtons, des coquillages. Des petits moments qui resteront dans nos mémoires de voyageurs. Des souvenirs à cinq à se remémorer au retour et plus loin encore. Comme dit Jeanne « C’est bien d’être tout le temps ensemble et de découvrir les mêmes choses pour s’en souvenir. »
J’ai un souci. Rien de trop grave. Un peu quand même. Je suis souvent perdue dans l’avant ou l’après. Je ressasse le passé, et m’inquiète en permanence de l’avenir. Je peine à profiter de l’instant. J’apprends. En voyage surtout, mais ça me demande un effort permanent. Je pense aux journées précédentes (me rassure sur notre itinéraire ou nos choix de visite). Je me plonge dans les journées à venir. Je programme, planifie, anticipe. Je veux optimiser sans cesse. Nos déplacements, nos visites, nos trajets. Peur de rater, peur de mal faire. Peur de décevoir. Peur de ne pas contenter toute ma tribu. Je veux le mieux pour chacun d’eux. Je sens que je tiens les rennes de notre avancement. Je ne dois pas flancher. Je ne lâche rien.
Lettonie maintenant. Mini-frontière. Un petit troupeau de moutons bicolores noirs et blancs sur le bord de la route. Une route en meilleure état. Des gens plus souriants. Nous commençons par la visite de Kulsida. Village fantôme. Comme un décor de cinéma. Vestiges du passé qui n’ont pas bougé. Je ne suis pas vraiment emballée par cette ville aux allures tristes et grises. Le temps n’aide pas. Nous allons jusquà la curiosité locale : des chutes d’eau. Soit-disant des mini chutes du Niagara. On retiendra surtout l’adjectif ridicule ou minuscule. Sortons vite de cette ville et posons notre maison roulante.
Un lac, une forêt, un chemin de terre. Lieu idéal. Arrivés tardivement, nous déballons le salon-salle à manger. Ce soir séance de cinéma au programme. Allongés tous les quatre sous la couette après l’endormissement fastidieux de Samuel, nous ouvrons grands les yeux sur le film « Wonder ».
L’histoire d’un petit garçon qui naît avec une malformation génétique et subit une vingtaine d’opérations chirurgicales tant il est déformé physiquement. Une belle leçon d’acceptation du handicap et de regard sur la différence. « J’adore ce film. » Jeanne toujours très entière dans l’expression de ses sentiments. Au moment où elle a prononcé ces mots je pensais exactement pareil. Je me suis laissée complètement emportée. Petites larmes à l’appui (ceux qui me connaissent savent que c’est rarissime devant un film !). Générique de fin : « Maman, c’est un peu comme Louise. – Oui ma chérie. Un peu. Le handicap de Louise est moins visible et moins douloureux à vivre au quotidien. Mais tu as raison dans un sens. »
Leçon sur le respect de l’environnement. Grandeur nature. Ramassage des déchets dans la forêt environnante. Louise est à fond pour appliquer sa leçon du matin. C’est génial cette possibilité de voir en grand, en vrai. D’apprendre dans la vraie vie hors des manuels et des cahiers. Utiles aussi évidemment… Louise ramasse le moindre papier. Samuel suit le mouvement. La légende du colibri (envoyée aux filles par leur grand-mère Maé le jour-même !) illustre très bien notre épopée écologique.
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »
Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »
Jeanne est partie avec son lance-pierres. Elle crapahute dans la forêt. Après la chasse aux pigeons, la chasse aux papillons. Samuel leur court après, la scène est assez comique. Quel bonheur ces papillons jaunes virevoltants. C’est vraiment le printemps ! Cette forêt en bordure de lac est délicieuse. Au calme, sous un soleil qui chauffe pour une fois. Déjeuner sur l’herbe. Nos chaises de camping sont de sortie. Alignés tous les cinq face au soleil, dans notre forêt de pins, on est bien bien bien. Confortablement installés, le camion posé, les enfants heureux de cette liberté, cette journée a une saveur particulière. Le début d’une autre saison, d’une multitude de possibilités. Vivre dehors est tellement apaisant. Manger dehors donne des airs d’été, de vacances. Ça paraît bête, les vacances sont notre quotidien depuis un mois et demi. Seulement nos pique-nique dehors étaient plutôt couverts jusqu’à maintenant avec manteaux, gants, bonnets et températures basses. Froids donc précipités. Aujourd’hui on est tellement bien qu’on ne repartira de ce joli bivouac qu’en toute fin d’après-midi. On installe notre accrobranche. Un câble accroché entre deux arbres permet d’accrocher anneaux, trapèzes, hamac. Les enfants sont incroyablement heureux. Profitons. Intensément.
La Lettonie dégage un peu plus de chaleur que la Lituanie (entraperçue pour le moment). Quelques sourires échangés. Les camions indiquent par un coup de clignotant quand Baptiste peut doubler. Notre trio attendrit certains locaux. C’est léger. Comme une retenue, une certaine pudeur habituelle. La langue très difficile à apprendre nous éloigne. Et toujours ce drôle de statut de touriste européen qui se fond dans la masse locale. Parfois un coup d’œil au camion, notre carte géante intrigue un peu. Ce voyage ne semble pas être celui de la rencontre ou de l’échange. Nous ne traversons pas des pays ouvertement hospitaliers. Nous ne nous précipitons pas vers les populations. Nous ne sommes pas les rois de la tchache non plus. Chaque voyage est différent. Apporte autrement.
Ventspils. Ville portuaire. Pittoresques et attrayante selon le guide. Un peu déçus. Les enfants marchent gentiment. En cette fin de journée, je peine à les motiver. « Regardez comme c’est joli ! Ah bah non c’est moche en fait, désolé. » Je me sens tellement responsable de l’intérêt de nos visites et du plaisir que chacun doit éprouver. À son niveau, selon son âge, ses goûts, ses envies, son humeur du moment. Quand on découvre un nouveau lieu il y a toujours une appréhension de ma part. J’espère que ça vaut le coup. J’espère que ça va être ouvert aux horaires et dates indiquées par le guide. J’espère que les filles ne vont pas râler. J’espère que le soleil sera de la partie. Souvent c’est gagné. Parfois il faut persévérer et s’enfoncer un peu plus dans la ville ou un paysage pour percer le mystère et toucher de près la curiosité locale. Et rarement c’est la déception. Une ville triste, sans trop d’intérêt. Un paysage décevant. On se ressaisit, c’est aussi le voyage d’être déçu pour repartir de plus belle. C’est juste rageant de faire des kilomètres pour rien. Ventspils était donc dans la dernière catégorie. Jusqu’à ce qu’on découvre la plage. C’était pourtant pas la première du voyage. La plage ne déçoit jamais. On trouve toujours à s’y occuper. La mer est toujours apaisante. Jamais tout à fait la même. Les couleurs changent, les vagues sont différentes, le sable aussi. En arrivant sur la plage de Ventspils au soleil couchant, les enfants courent. C’est une aire de jeux géante ! Des jeux à perte de vue. Bon point pour remotiver la troupe junior. Et puis cette plage a un plus. Le sable blanc, les dunes, le vent qui soulève légèrement des grains de sable sur nos pieds. Et cette lumière. À tomber. Le froid est saisissant mais vivifiant. C’est sublime.
Nous y retournerons le lendemain matin. Comme promis aux enfants la veille. Ils s’habillent étonnamment vite et avalent leur petit-déjeuner en quelques secondes !
De Ventspils nous prenons la route pour Riga à quelques centaines de kilomètres. Une halte juste avant la capitale nous ravit. Bonne pioche à 200%. Un parc naturel. Bon début. Une balade de 4-5 kms. Bon timing pour nous. Un joli décor. Cette promenade sur planches à travers des marécages nous baladent entre les mousses vertes, les marres bleues nuit ou noires et les arbustes. C’est comme une mini savane. On serait pas étonné de voir un hippopotame venir boire dans l’une de ces étendues d’eau. De toute beauté. Les photos parlent mieux que mes mots.
Le lendemain matin, nous avons un grand soleil. « On fait des crêpes ? On les mange dehors ? – Ouais !! » Alors tout le monde debout (il est quand même 9h, les petits ont dormir tard, les parents ont bouquiné une heure sous la coutte). On range les lits, on s’habille. Je me mets à la pâte à crêpe. Baptiste gère le trio. Quelques minutes plus tard, nous voilà installés sur une table de la clairière jouxtant notre bivouac. En pull, lunettes de soleil, et sourires aux lèvres, nous petit-déjeunons dehors. Et là on touche le top du top en matière de bonheur grandeur nature!! Nous enchaînerons en faisant classe dehors. Tout paraît plus détendu d’un coup. Les consignes, les leçons, le carnet de bord sonnent plus doux. Samuel découvre une fourmilière pendant ce temps et joue à nos pieds avec les petites bêtes. Jeanne hurle en le voyant une énorme fourmi à la main. Puis le filme et le photographie trouvant la scène amusante finalement.
Jurmala. Le Deauville de Riga. Station balnéaire due à l’héritage soviétique. On sent d’ailleurs une présence russe importante parmi la population jet-set qui vient ici passer le week-end. Nous ne sommes pas trop dans notre élément. Après une semaine de de pique-nique, on savoure cependant un restaurant. Et un peu de civilisation. La clé du voyage est l’alternance. Ne pas se lasser. Rebondir en permanence.
Sur la route nous nous étonnons de nombreux passages à niveaux sans barrière. Gloups. On aperçoit au loin le train qui est passé. Prudence. Beaucoup de campings sont indiqués sur la route. Signe d’un tourisme important et d’un certain niveau de vie et de développement. Ça facilitera notre organisation avec mes parents qui arrivent demain ! Nous allons partager notre quotidien de baroudeurs en se suivant sur la route car ils ont loué un camping-car. Quelle bonne idée ! Ils vont être au plus près de notre aventure.
Déjà un quart de l’aventure qui est derrière nous. Encore trois quarts surtout. Toujours voir le verre plein ! Nous avons vraiment bien trouvé notre rythme maintenant. Je crois que tout le monde est bien installé dans l’aventure. Grands et petits.
Merci à tous ceux qui nous suivent de près ou de loin. Merci beaucoup pour vos commentaires et vos messages toujours touchants et chaleureux.
A très bientôt. Peut être plutôt dans 15 jours qu’une semaine comme habituellement. Nous avons des invités à honorer ! Nous voulons profiter des parents et grands-parents H24. Des bises à tous.
JuBaJaLouSam
Super , on arrivent dans qq heures . Je me régale à l’avance !
Asnieres Roissy Riga puis le rendez-vous des embrassades et à nous l’aventure balte grandeur nature… en bonne compagnie!
à très très vite
Super ce nouveau blog ! Quels paysages incroyables ! Bien que frileuse, ça donne envie de voyager vers le Grand Nord ! Jeanne, Louise et Samuel semblent avoir grandi et leurs grands sourires ne font pas douter de leur bonheur à voyager dans ces grands espaces.
Bon séjour à 7 ! Grosses bises à tous
Non mais, tu voyages avec ton accrobranche perso quoi, on est dans le high level de l’extrême !! Je m’incline, j’admire !!
Tout est parfait ma Ju, parfois c’est froid, c’est moche, mais c’est ensemble, c’est vos liens, c’est des souvenirs, c’est leur bonheur qui crève les yeux, c’est le champ des possibles.
Les photos sont sublimes, les paysages sont dingues, et pourtant il y a dans ce blog quelque chose de bien plus beau encore qui transpire de partout. Avaler des kilomètres ça fait aussi voyager à l’intérieur.
Je pense fort à vous et je vous embrasse.
Salut Jeanne !
On a vu les photos et les videos sur Youtube 😉 Tu dois bien t’amuser. Est-ce que tu as un drone pour filmer de haut ?? Quel est ton pays préféré pour l’instant ?
à bientôt !!
Les élèves de CM1C
Bonjour les cm1c! Merci pour votre message. Mon père a un drone. On peut prendre des photos et des vidéos depuis le ciel. Il neige ce matin. Il fait froid mais c’est joli. On est en Estonie. On a dormi au bord de la mer. J’essaie de vous appeler la semaine prochaine pour vous en raconter plus. À bientôt Jeanne
Un petit message pour Louise,
Bonjour Louise,
Les photos sont belles. Est-ce que tu vas bien?
Aujourd’hui mardi 16 avril, c’était le carnaval. Pour le carnaval, nous avons fabriqué un masque chacun.
Les élèves de maternelle sont venus nous chercher en classe. Nous avons défilé dans la rue. Notre parcours formait un carré. Nous avons fini notre défilé dans la cour des maternelles. Nous avons tous dansé. Nous sommes remontés en classe après la danse.
Tu nous manques, passe un bon voyage.
A très bientôt,
Les élèves du CP G
Merci pour votre message. J’aurai bien aimé faire le carnaval avec vous. Vous pouvez m’envoyer une photo de vos masques? ([email protected]) Je vais bientôt aller en Russie. Avez-vous reçu ma carte postale?
À bientôt
Louise